Ca va de plus en plus vite...
Le temps s'accélère parait-il. J'en ai une preuve récente. Pas plus tard que l'autre jour, un éditeur dont par gentillesse je tairai le nom m'a refusé un manuscrit chose extraordinairement banale somme toute, sauf que je le lui avais envoyé seulement dix minutes auparavant par email. Dans un ton très prétentieux de circonstance, il a argué de pas être convaincu de la qualité de l'écriture. J'aurais dû lui répondre n'avoir pas été non plus convaincu par la qualité de sa lecture.
En tout cas, à dix minutes près, j'ai manqué d'essuyer un refus pour une proposition que je n'avais pas faite. C'eut été drôle. J'espère un jour être édité pour un manuscrit dont je n'aurais même pas eu encore l'idée mais cela je crois que ce n'est pas demain la veille !
Les Vengeresses Photographies du spectacle
LES VENGERESSES « HORS LA LOI, DANS LE DROIT »
LES VENGERESSES
« HORS LA LOI, DANS LE DROIT »
TEXTES DE VICTOR HUGO
SPECTACLE POUR UN SEUL HOMME – LE DERNIER QUI SAIT ? - OU UNE FOULE D' ACTEURS
Décembre 1851
Hugo s'enfuit de France et arrive à Bruxelles sous un faux nom, sans argent, avec seulement ses manuscrits sous le bras et la fidèle Juliette Drouet qui l'accompagne. Il a 49 ans. Plus rien à prouver pourtant. Ses fils sont en prison, il n'a plus d'éditeur et il ne sait s'il reverra Paris un jour et encore moins que son exil durera près de vingt ans. Le futur Napoléon III a mis sa tête à prix et envoyé ses sbires à sa recherche.
Trois ans auparavant, il était pourtant le poète officiel du pouvoir, Académicien, Pair de France, député et futur ministrable du même Napoléon.
Récit à partir des textes de l'écrivain lui même d'un homme qui, au faîte de sa gloire, se réinvente et découvre que ce qu'il aime plus que tout, c'est la liberté. Quitte à devenir s'il le faut le dernier homme libre de la nation.
Les Vengeresses ou comment, en renonçant semble-t-il à tout, un homme finit par se découvrir à lui même. Et devient véritablement Victor Hugo.